Le mot “courage” vient du latin cor, le cœur. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : avoir du cœur pour affronter l’inconfort, tenir un cap malgré la pression, oser là où d’autres se taisent. Dans un monde professionnel en mutation constante, le courage n’est plus une option : c’est une responsabilité.
Le leader courageux ne joue pas la carte du consensus mou. Il sait dire ce qui doit être dit, avec tact mais sans détour. Feedback difficile, remise en question d’un processus inefficace, décision impopulaire… Le courage verbal renforce la crédibilité et libère l’énergie de l’équipe.
Le confort est l’ennemi du progrès. Un vrai leader sait trancher dans l’incertitude, même sans toutes les données en main. Ce n’est pas l’absence de doute qui compte, c’est la capacité à assumer, à ajuster, à avancer.
Je repense à une situation marquante vécue en tant que manager : je devais recruter un consultant pour une mission délicate — identifier et recruter rapidement des profils techniques très spécifiques, pour un client industriel en pleine montée en puissance. La pression était forte, les délais courts, les enjeux humains élevés.
Un candidat retient mon attention, mais son parcours comporte une sortie peu glorieuse d’un poste précédent, liée à ses résultats de vente. Les retours que je reçois sont mitigés, prudents. Rien de bloquant, mais pas de véritable validation non plus.
Pourtant, au fil de nos échanges, je sens un potentiel. Quelque chose me dit qu’il peut réussir, dans un environnement structuré et avec une mission claire. J’écoute cette intuition, et je décide de lui faire confiance.
Quelques mois plus tard, il réalise un travail remarquable, livrant au client des résultats concrets, dans un climat de confiance et de performance.
Ce genre de décision ne suit pas les standards RH classiques. Elle repose sur l’intuition, la lecture humaine, le courage d’assumer un pari, seul. Et c’est souvent là que le leadership se joue.
Face aux résistances, aux critiques ou à la peur de déplaire, il est tentant de lâcher prise. Mais le leadership exige de la constance. Tenir une exigence, refuser les raccourcis, protéger une vision long terme… Cela suppose un ancrage fort, une posture intérieure stable.
Un leader qui ne doute jamais, qui ne s’excuse jamais, qui “sait tout”… n’inspire plus. Le courage, c’est aussi dire “je me suis trompé”, “je ne sais pas”, ou “j’ai besoin de vous”. Ce type de vulnérabilité ouvre un espace de sécurité psychologique et d’engagement sincère.
En résumé : sans courage, le leadership devient du management.
Et sans courage, les équipes n’avancent que sous contrainte, jamais par conviction.
Chez BC Consulting, nous aidons les managers et dirigeants à incarner un leadership ancré, clair et exigeant – en reconnectant les actes aux valeurs.
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